L'espérance de Christ
L'espérance de Christ
L’espérance de Christ
« Je suis la résurrection et la vie : celui qui croit en moi, encore qu'il soit mort, il vivra. 26 Et quiconque vit, et croit en moi, ne mourra jamais ; crois-tu cela ? » (Jean 11/25-26).
« Je suis le chemin, et la vérité, et la vie ; nul ne vient au Père que par moi » (Jean 14/6).
L’homme naît avec une âme et l’attente de l’éternité au cœur. Il ne peut pas imaginer un futur où il n’existerait pas ; et il ne peut pas imaginer un passé où il n’existait pas. En fait, chaque âme a existé aussi longtemps que la terre elle-même, et même avant, car nous avons tous existé dans la pensée de Dieu depuis l’éternité passée. IL nous connaissait, avant que nous fussions conçus dans le sein de notre mère, et sa relation avec nous n’aura jamais de fin. Pouvez-vous vous figurer ce qui se passera pour vous le troisième jour après votre propre mort ? Est-ce un sujet important ? Bien sûr que oui, surtout si vous n’avez rien prévu pour mettre votre âme en sécurité dans le sein de Dieu notre Père.
J’ai lu un jour l’histoire du capitaine d’un grand paquebot de luxe, voguant au milieu de l’Océan Pacifique, qui invitait ses principaux passagers à dîner et leur faisait part d’une grave décision qu’il venait de prendre. Le capitaine annonçait, « Il y a plein de nourriture à bord. La vie continuera exactement comme ces jours-ci en mer. Rien ne sera oublié. Les repas seront servis, l’orchestre jouera pour les soirées dansantes, il y aura des concerts et des jeux ; mais j’ai décidé de ne pas aller à notre port de destination. Nous naviguerons simplement en rond sur le Pacifique, jusqu’à ce que notre carburant soit épuisé, et alors je coulerai le navire ». Veuillez bien réfléchir à cette situation en vous mettant à la place d’un passager de ce navire. Tout soudain, les soucis matériels de ce monde perdent tout leur intérêt, n’est-ce pas ? Tout soudain, les désirs et les plaisirs sensuels n’ont plus prise sur nous. Les souhaits les plus chers et les grandes passions de notre cœur se muent en souci pour notre âme éternelle – un souci que nous aurions pu prendre en compte bien plus tôt ; car la terre elle-même est ce navire qui va couler à la discrétion et au moment choisi par son Capitaine.
Notre Seigneur Jésus-Christ savait qu’il terminerait son ultime ministère terrestre cloué à une croix et cruellement ridiculisé ; cependant, il n’a jamais failli dans sa compassion ni dans son amour, dans son enseignement et dans les miracles qu’il a opérés. Comment est-ce possible ? Parce que notre Seigneur Jésus-Christ connaissait son Père, et il savait que son Père ne permettrait jamais que son Fils unique engendré ne subisse la corruption. « Car tu ne laisseras point mon âme au sépulcre, et tu ne permettras point que ton Saint sente la corruption. 28 Tu m'as fait connaître le chemin de la vie, tu me rempliras de joie en ta présence » (Actes des Apôtres, 2/27-28). Vous pourriez dire « Eh bien, c’était facile pour Christ, parce que son Père lui avait fait connaître le chemin de la vie – qu’il ressusciterait des morts ». Vous auriez raison, ami, mais Dieu le Père n’a-t-il pas fait la même promesse dans le texte en tête de ce chapitre : Vous qui croyez, vous ne mourrez jamais ? « Je suis la résurrection et la vie : celui qui croit en moi, encore qu'il soit mort, il vivra. 26 Et quiconque vit, et croit en moi, ne mourra jamais ; crois-tu cela ? » (Jean 11/25-26). Eh bien, le croyez-vous ?
Si c’est le cas, contrairement aux passagers d’un vaisseau à la destinée fatale, nous avons une espérance – l’espérance de la Résurrection, assurée par notre Seigneur Jésus-Christ ! Qu’est-ce qui vous retient ? Peut-être est-ce la notion insensée que cette vie terrestre ne finira jamais et que même si elle a une fin, nous entrerons alors dans un vide ou un néant éternel ? Ceci est peut-être une croyance populaire enseignée dans les cours d’évolutionnisme sur les campus d’universités, mais je suis sûr que vous avez été étonné comme moi par le manque de bon sens et de logique dans l’enseignement qui est délivré aujourd’hui sur les campus universitaires. Chaque âme a un port auquel elle est destinée – soit avec notre Seigneur Jésus-Christ, soit avec tous les pécheurs perdus et les pires malfaisants du monde, en enfer – pour toujours ! La préparation de notre âme en vue de ce moment est donc d’une importance ultime pour nous.
Une dame s’approcha un jour de Ralph Waldo Emerson avec une terrifiante nouvelle « Ce monde touche à sa fin ! ». Emerson réagit d’une façon qui lui fit un choc, en répondant « Tout va bien. Je m’en sortirai fort bien ». Tous ceux qui connaissent et aiment Christ peuvent « s’en sortir fort bien ». Mais si vous n’avez pas Christ comme Seigneur et Sauveur, à quelles profondeurs allez-vous couler quand le monde disparaîtra ?
« Je suis la résurrection et la vie : celui qui croit en moi, encore qu'il soit mort, il vivra. » (Jean 11/25).
Au nom du Père, du Fils, et du Saint-Esprit. Amen.