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La fin de toutes choses

La fin de toutes choses

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« Or la fin de toutes choses est proche : soyez donc sobres, et vigilants à prier. 8 Mais surtout, ayez entre vous une ardente charité : car la charité couvrira une multitude de péchés. 9 Soyez hospitaliers les uns envers les autres, sans murmures. 10 Que chacun selon le don qu'il a reçu, l'emploie pour le service des autres, comme bons dispensateurs de la différente grâce de Dieu. 11 Si quelqu'un parle, [qu'il parle] comme [annonçant] les paroles de Dieu, si quelqu'un administre, [qu'il administre] comme par la puissance que Dieu lui en a fournie ; afin qu'en toutes choses Dieu soit glorifié par Jésus-Christ, auquel appartient la gloire et la force aux siècles des siècles, Amen ! » (1 Pierre 4/7-11).

Comme les hommes justes convergent vers les rives du Jourdain, les puissantes batteries de la défense côtière de Dieu ajustent leurs canons pour tirer de loin sur l’ennemi et faire tomber un juge-ment de feu et de dévastation sur les agents impies de Satan, lancés à leur poursuite. La première armée poursuivante de Pharaon fut détruite par les eaux en traversant la mer Rouge – la section sera détruite par le « feu consumant de Dieu » (cf. Hébreux 12/29). Bien sûr, ma référence à ces rives est une figure de l’entrée des justes dans la gloire, et de la terrible combustion par le feu des méchants et de leur base mondaine.

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Donc, quelles sont les vérités profondes que Dieu révèle dans le texte d’aujourd’hui, et quelle signification pouvons-nous en tirer ?

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I. La vérité solennelle est ici annoncée.

« Or la fin de toutes choses est proche : soyez donc sobres, et vigilants à prier » (1 Pierre 4/7).

1) La fin de nos engagements terrestres est imminente. La porte a été ouverte par notre Seigneur Jésus-Christ et le restera jus-qu’à ce que tous les invités au festin de la noce soient arrivés. Sitôt les derniers entrés, la porte sera refermée, et ceux qui ne sont pas dignes, selon la foi et la grâce, seront exclus. Il n’y aura aucun re-cours possible pour les retardataires, quand la fin viendra.

2) La fin de nos réjouissances terrestres est imminente. Les désirs illicites de la jeunesse et même du grand âge connaîtront une fin. J’ai entendu une fois un vieux prédicateur de la Nouvelle Orléans raconter l’histoire de ce vieux Joe Larosa qui menait une maudite vie décadente en buvant, en jouant, en pratiquant l’adultère dans une vie de péché et d’indifférence vis-à-vis de Dieu. Un jour, Joe rendit son dernier soupir et tomba dans les bras de l’ange de la mort. Sur le chemin du cimetière, le corbillard passa devant le bar favori de Joe, mais Joe n’y prêta pas attention – cela le laissait indifférent. Il passa devant la maison de prostitution qu’il avait fréquentée, mais Joe était complètement indifférent à cet établissement sordide. Il passa devant le casino et le bureau de tabac que Joe aimait tant aux jours de sa popularité, mais Joe ne prêta pas attention à tous ces lieux de ses plaisirs passés. Tous les anciens buts de sa vie de péché le laissaient complètement froid, alors qu’ils avaient exercé sur lui une attraction folle. Dans la mort, Joe était devenu indifférent à ces péchés mondains parce qu’il était indifférent à Dieu quand il était en vie. La porte en était fermée pour Joe !

3) La fin de l’épreuve et de la tristesse des hommes pieux est imminente. Supposons que le pasteur vieillissant qui en avait une fois appelé à la conscience de Joe pour qu’il se détourne de ses méchantes voies meure le même jour que le vieux Joe. Quelle différence entre eux deux ? Joe savait que la fin de toutes choses était venue pour lui. Dans une tristesse et des transports abjects, il rendit le dernier soupir et il fut enterré. Mais le vieux pasteur ferma les yeux pour un repos bien mérité et les rouvrit devant le Seigneur qui lui souriait. Laquelle de ses sorties préférez-vous, ami ? L’amour sera le sceau de la justice – car nul ne pourra se prévaloir d’une parfaite droiture – un amour scellé en Christ. « Mais surtout, ayez entre vous une ardente charité : car la charité couvrira une multitude de péchés. 9 Soyez hospitaliers les uns envers les autres, sans murmures » (1 Pierre 4/8-9).

4) La fin de nos privilèges et de nos bonnes affaires est imminente. Croyez-moi, il n’y a aucun privilège qui tienne en enfer ! Tous ses occupants sont des voleurs, menteurs, hypocrites, abuseurs d’eux-mêmes avec les autres, pervers, pédophiles, et sorciers. Aucun privilège ni occasion spéciale ne sont nécessaires sur les rives enchanteresses du Jourdain. On n’y manquera de rien, il n’y aura qu’amour et joyeuse camaraderie. « Que chacun selon le don qu'il a reçu, l'emploie pour le service des autres, comme bons dispensateurs de la différente grâce de Dieu. » (1 Pierre 4/10).

5) La fin de notre probation est imminente. Il est vrai que tout genou fléchira à l’apparition des puissantes armées célestes, ayant l’horizon pour ligne de bataille. Les méchants et les malfaisants de ce monde reconnaîtront Christ comme Seigneur, dans la crainte et l’angoisse du féroce jugement qui les attend.

Dans la perspective des grands événements qui viennent sur le monde, comment les justes se comporteront-ils ? « Si quelqu'un parle, [qu'il parle] comme [annonçant] les paroles de Dieu, si quel-qu'un administre, [qu'il administre] comme par la puissance que Dieu lui en a fournie ; afin qu'en toutes choses Dieu soit glorifié par Jésus-Christ, auquel appartient la gloire et la force aux siècles des siècles, Amen ! » (1 Pierre 4/11).

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II. Considérations importantes, fondées sur cette vérité.

« Soyez sobres, [et] veillez : car le diable, votre adversaire, tourne autour de vous comme un lion rugissant, cherchant qui il pourra dévorer » ( Pierre 5/8).

1) Soyez sobres. Si la première idée qui vous vient à l’esprit est que nous devons être modérés avec l’alcool, il vous faut élever vos pensées au-dessus de cette seule considération. Même si nous sommes libérés de l’abus débilitant et défigurant de l’alcool comme c’est certainement aussi la signification de ce passage, il dit beau-coup plus que cela. Le sens second de ‘sobre’ est « marqué par un caractère et un comportement calme, grave, sérieux, réfléchi ». Nous devons être sérieux et solennels dans nos responsabilités envers Dieu et notre prochain. Nous sommes inconséquents dans notre foi si nous ne sommes pas des étudiants de la Bible sérieux et sobres. Nous devons nous nourrir quotidiennement du Pain de Vie (la Parole de Dieu), sinon, nous serons des chrétiens dénutris.

2) Soyez vigilants. Nous sommes tous des guetteurs sur les remparts. Parce que nous connaissons le royaume de Dieu, nous reconnaissons l’approche de l’ennemi au loin, à temps pour avertir les habitants de la ville du danger qui approche. Même si nous sommes une voix qui crie dans le désert, il est important d’exposer la vérité. De cette façon le sang des silencieux ne retombera pas sur notre tête. On raconte l’histoire du Duc de Wellington, juste avant la bataille de Waterloo. Voyant un officier tituber dans son uniforme fripé, le Duc demanda, « Pourquoi votre tenue est-elle si peu militaire, et votre posture si incongrue ? », à quoi l’officier répondit, « Je ne suis pas en service, Monsieur ». Alors le Duc lui souffla dans les bronches « Un officier britannique est toujours en service. Reprenez votre attitude militaire ! ». Le chrétien également est toujours en service. Nous devons toujours veiller, car un guetteur surpris en train de dormir pendant sa garde mérite le peloton d’exécution. « Veillez donc, priant en tout temps, afin que vous soyez faits dignes d'éviter toutes ces choses qui doivent arriver ; et afin que vous puissiez subsister devant le Fils de l'homme » (Luc 21/36).

3) Priez. Les trois principes d’une unité militaire au combat sont : avancer, tirer et communiquer. En tant que soldats de Christ, nous devons avancer, allant dans le monde et répandant l’Évangile à tout venant. Mais nous devons aussi communiquer les uns avec les autres (la communauté de prière) et avec le Commandant à qui nous devons répondre (Jésus-Christ). Cette communication se fait par la prière. Les lignes de bataille doivent être tournées dans les deux directions. La prière n’est pas un tuyau par lequel nous transmettons à Dieu nos besoins et nos manques, mais une avenue par laquelle nous recevons sa volonté pour nous, et nous acceptons cette volonté comme la solution parfaite à nos demandes.

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Le grave devoir des Pasteurs.

« Si quelqu'un parle, [qu'il parle] comme [annonçant] les paroles de Dieu, si quelqu'un administre, [qu'il administre] comme par la puissance que Dieu lui en a fournie ; afin qu'en toutes choses Dieu soit glorifié par Jésus-Christ, auquel appartient la gloire et la force aux siècles des siècles, Amen ! » (1 Pierre 4/11).

Combien de fois avez-vous entendu un pasteur se vanter du nombre d’âmes qu’il a amenées au Seigneur ? Combien d’entre eux se sont vantés des églises gigantesques qu’ils ont édifiées, ou des foules qui y ont été conduites par eux ? Ainsi, le Saint-Esprit, porteur de l’épée de la Parole, n’aurait-il aucune part dans ces succès, attribués uniquement aux efforts et à la volonté de l’homme ? S’il en est ainsi, ces âmes sont encore perdues, et ce pasteur devrait rapidement enfiler une combinaison ignifugée ! Toute notre prédication et notre partage doivent suivre les oracles de Dieu, avec chaque parcelle de nos capacités et de nos talents dont le Seigneur nous a doués. La fin de tout doit être la glorification de Dieu. C’est pour cette raison que la chaire anglicane est positionnée – non au centre du chœur de l’église – mais du côté de l’Évangile (du côté droit, en regardant l’entrée de l’église, le côté de l’Évangile), parce que c’est Sa Parole (l’Évangile) qui est prêchée, et c’est le Seigneur Jésus-Christ – pas un homme – qui est le point focal de notre louange. « Car là où il y en a deux ou trois assemblés en mon Nom, je suis là au milieu d'eux » (Matthieu 18/20).

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