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Alléluia pour la croix

Alléluia pour la Croix

 

« Mais pour moi, à Dieu ne plaise que je me glorifie sinon en la croix de notre Seigneur Jésus-Christ, par lequel le monde m’est crucifié, et moi au monde ! » (Galates 6/14).

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Cette hymne a été composée par un des mes ministres de l’Évangile préférés, Horatius Bonar (19/12/1808-31/07/1889), un serviteur de l’Église d’Écosse et, plus tard, le l’Église Libre d’Écosse qu’il a intégrée en 1843 après son diplôme à Édimbourg. Bien qu’on se souvienne surtout de lui pour ses hymnes, il était également un grand prédicateur et expositeur de la Parole. J’ai beaucoup appris à la lecture de ses notes de sermons.

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Cette hymne était intitulée Couronne de vie, quand elle fut éditée en 1875. Plus tard, en 1882, James McGranahan en a composé la partition actuelle.

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Alléluia est le mot qui décrit le mieux notre perception de l’œuvre de Christ à la Croix. Il vient de deux mots hébraïques : Hallel – qui signifie louange ; et Jah (ou Yah), signifiant Dieu.

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ALLELUIA POUR LA CROIX

La croix se dresse là

Alléluia, alléluia !

Défiant tout coup de vent –

Alléluia, alléluia !

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Les vents de l’enfer ont soufflé,

Sa haine, le monde a montré,

Cependant elle n’est pas renversée –

Alléluia pour la croix !

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Refrain :

Alléluia, alléluia,

Alléluia pour la croix ;

Alléluia, alléluia,

Jamais ne manquerai, moi !

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C’est toujours la vieille croix –

Alléluia, alléluia !

Son triomphe est notre foi –

Alléluia, alléluia !

La grâce de Dieu se montre ici

En Christ, le Fils béni,

Qui pour notre péché paya –

Alléluia pour la croix !

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C’était là que la dette fut payée –

Alléluia, alléluia !

Là, Jésus prit sur lui nos péchés –

Alléluia, alléluia !

Chantons donc autour de la croix

De Christ qui nous racheta

De Christ notre vivant roi –

Alléluia pour la croix !

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« La croix se dresse là – Alléluia, alléluia ! – Défiant tout coup de vent – Alléluia, alléluia ! – Les vents de l’enfer ont soufflé, – Sa haine, le monde a montré, – Cependant elle n’est pas renversée – Alléluia pour la croix ! ». La Croix de Christ est immuable dans le temps et sa cause reste la même. Comme nous l’avons souvent répété, elle divise l’Éternité précisément en deux. Rien d’autre n’aurait pu le faire. L’événement de la crucifixion était un moment tel qu’il se tient au milieu – non seulement du temps, mais aussi des mystères de Dieu et de sa Parole. Aucun mensonge, aucune fraude ne peut minimiser la portée de cet événement. Les hommes cherchent sans fin à effacer le nom de Christ de tous les jours fériés (qui sont des jours saints) pour ne pas avoir à en tenir compte. Noël est devenu les vacances d’hiver. Pâques est devenu les vacances de printemps, et Thanksgiving a été étiqueté ‘Jour de la dinde’ ou vacances d’automne. Une telle rancœur envers Christ ne peut être ravalée sous le prétexte de l’utilité ou de la commodité. Personne ne peut ignorer le témoignage de notre calendrier qui nous rappelle que quelque chose de très spectaculaire est survenu il y a 2020 ans, au point que nous datons nos calendriers à partir de ce point de référence. Il y a quelques années, les Témoins de Jéhovah, qui dénient la divinité de Christ, ont imaginé une façon de cacher la profonde signification de sa naissance. Au lieu de compter les années Anno Domini (année du Seigneur) – après JC – ils ont commencé à employer le terme équivoque : « Ère Commune ou E.C. ». Les scientifiques athées et les éditeurs laïques ont avidement repris ce terme à leur compte . Mais cela n’enlève rien à la preuve que quelque chose de très spécial est arrivé il y a 2020 ans et qui était important au point que nos calendriers partent de cette date, que nous adhérions au correct ‘après JC’, ou à l’équivoque C.E. « Que Dieu soit véritable, et tout homme menteur » (Romains 3/4).

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« C’est toujours la vieille croix – Alléluia, alléluia ! – Son triomphe est notre foi – Alléluia, alléluia ! – La grâce de Dieu se montre ici – En Christ, le Fils béni, – Qui pour notre péché paya – Alléluia pour la croix ! ». La croix couvrait Abraham de son ombre au Mont Moriah quand il anticipait le sacrifice de son fils unique engendré, Isaac ; cependant, Dieu nous enseignait par là qu’il ne demandait pas à ce que l’homme paye la rançon pour son péché – il ne le peut pas – mais que Dieu fournirait lui-même un agneau pour le sacrifice (cf. Genèse 22/1-9). Depuis Abraham jusqu’à aujourd’hui, la croix a toujours été l’enseigne de la religion chrétienne. La croix n’était pas seulement le sacrifice de notre Seigneur Jésus-Christ, mais aussi celui du Père qui a subi avec pitié l’épreuve de voir son Fils unique engendré ainsi misérablement traité par des hommes pécheurs – ceux-là même pour qui il a versé son sang et a connu la mort ! Ce n’était pas une œuvre de justice, mais de grâce seule envers nous. Il était juste aux yeux de Dieu que quelqu’un paye la rançon du péché selon les termes de l’immuable Loi de Dieu. Voilà ce que Christ a accompli, et il était seul en mesure de le faire. C’était un acte de justice associé à la miséricorde et à la grâce. Ce rachat nous unit à Dieu si nous croyons pleinement que « C’était là que la dette fut payée – Alléluia, alléluia ! ».

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« Là, Jésus prit sur lui nos péchés – Alléluia, alléluia ! – Chantons donc autour de la croix – De Christ qui nous racheta – De Christ notre vivant roi – Alléluia pour la croix ! ». Le sacrifice a été fait une fois pour toutes « Car aussi Christ a souffert une fois pour les péchés, lui juste pour les injustes, afin de nous amener à Dieu ; étant mort en la chair mais vivifié par l’Esprit.» (1 Pierre 3/18). Nous n’avons rien à offrir à Dieu dont il puisse retirer un profit, car tout lui appartient – même chaque cheveu de notre tête. La louange est donc notre seule offrande valable. Contrairement aux disciples qui avaient peur de s’approcher de la croix en ce jour fatal, nous y venons maintenant avec un courage confiant, car le prix en a été payé, que la victoire a été remportée, et que le danger est passé. Il n’y a jamais eu un moment où Christ n’a pas été vivant. Son Esprit continuait à vivre alors que son corps reposait sans vie dans le tombeau du jardin. Il est le vivant Roi des rois et Seigneur des seigneurs. Même si c’est grossier, horrible et étrange, nous louons Dieu pour la Croix, en nous souvenant que nous aussi, nous avons une croix à porter – pas une croix d’or ou d’argent, mais du même bois brut, avec échardes.

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« Refrain : - Alléluia, alléluia, - Alléluia pour la croix ; - Alléluia, alléluia, - Jamais ne manquerai, moi ! ». Non, la Croix ne peut subir aucune perte, parce que c’était une œuvre d’éternel bénéfice. À la Croix, la victoire a été remportée sur l’Adversaire dédaigneux. Une fois cette victoire inconditionnelle obtenue, il n’y a plus de recours contre cette victoire de Christ au Calvaire. Nous non plus ne subissons pas de perte. Nous vivons au milieu d’un combat constant, avec des maladies en augmentation. Mais le but est de capitaliser sur cette victoire gagnée pour nous par notre Seigneur : une nouvelle vie, un nouveau cœur, un nouvel esprit et un corps glorifié en Lui. Telle est le juste motif du refrain Alléluia en trois parties – Alléluia, alléluia, alléluia – à Dieu le Père, Dieu le Fils et Dieu le Saint-Esprit. Amen.

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« Si l’œuvre de quelqu’un brûle, il en fera la perte ; mais pour lui il sera sauvé, toutefois comme par le feu. » (1 Corinthiens 3/15).

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