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Raison d'espérer

Raison d’espérer

 

« Or qui est-ce qui vous fera du mal, si vous êtes les imitateurs de celui qui est bon ? 14 Que si toutefois vous souffrez quelque chose pour la justice, vous êtes bienheureux ; mais ne craignez point les maux dont ils veulent vous faire peur, et [n'en] soyez point troublés ; 15 Mais sanctifiez le Seigneur dans vos cœurs, et soyez toujours prêts à répondre avec douceur et avec respect à chacun qui vous demande raison de l'espérance qui est en vous. 16 Ayant une bonne conscience, afin que ceux qui blâment votre bonne conduite en Christ, soient confus en ce qu'ils médisent de vous comme de malfaiteurs. 17 Car il vaut mieux que vous souffriez en faisant bien, si la volonté de Dieu est que vous souffriez, qu'en faisant mal. 18 Car aussi Christ a souffert une fois pour les péchés, lui juste pour les injustes, afin de nous amener à Dieu ; étant mort en la chair mais vivifié par l'Esprit. 19 Par lequel aussi étant allé, il a prêché aux esprits qui sont dans la prison ; 20 [Et] qui avaient été autrefois incrédules, quand la patience de Dieu les attendait une fois, durant les jours de Noé, tandis que l'Arche se préparait dans laquelle un petit nombre, savoir huit personnes furent sauvées par l'eau. 21 A quoi aussi maintenant ré-pond la figure qui nous sauve, [c'est-à-dire], le Baptême ; non point celui par lequel les ordures de la chair sont nettoyées, mais la pro-messe faite à Dieu d'une conscience pure, par la résurrection de Jésus-Christ ; 22 Qui est à la droite de Dieu, étant allé au Ciel ; [et] auquel sont assujettis les Anges, et les dominations, et les puissances. » (1 Pierre 3/13-22).

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Il n’existe qu’un seul sanctuaire et refuge sûr et certain pour l’âme – c’est le cœur ! Aucun intrus ne peut y pénétrer sans y être expressément invité par le propriétaire. Mais le cœur humain est faible et susceptible d’être trompé par chaque colporteur venant frapper à la porte, et le diable en envoie souvent dans le cœur de ses prospects. Cependant, si le Seigneur Jésus-Christ est entré dans votre cœur, et en dépit des représentants que le diable continue de vous envoyer souvent, votre cœur est protégé, bien défendu des intrusions non sollicitées. « Mes petits-enfants, vous êtes de Dieu, et vous les avez vaincus ; parce que celui qui est en vous, est plus grand que celui qui est au monde » (1 Jean 4/4). Comme St Pierre nous en avertit : « Or qui est-ce qui vous fera du mal, si vous êtes les imitateurs de celui qui est bon ? » (1 Pierre 3/13).

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En Amérique, il y eut un temps où la bonne morale était valorisée au plus haut point par la Justice. Ces jours-là, cependant, se sont évanouis avec l’amour de la loi morale qui sous-tend notre Constitution bien aimée. Ce qui a toujours été un bien sous la Loi de Dieu est maintenant considéré comme un mal avec les lois tordues des hommes ; et ce qui est condamné pas la Loi de Dieu est maintenant étiqueté ‘bon’ sous la loi humaine décadente.

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Nous sommes arrivés à la situation dont le prophète Ésaïe a averti en maudissant : « Malheur à ceux qui appellent le mal, bien, et le bien, mal ; qui font les ténèbres, lumière, et la lumière, ténèbres ; qui font l’amer, doux, et le doux, amer. 21Malheur à ceux qui sont sages à leurs yeux, et intelligents en se considérant eux-mêmes. (Ésaïe 5/20-21). Bien qu’on ne trouve rien de tel dans l’histoire ou dans l’Écriture, nous en sommes venus à accepter l’union impie de deux hommes ou de deux femmes dans un soi-disant mariage. Ceci est une pratique répréhensible et sale qui n’a jamais été tolérée dans l’histoire, jusqu’à ce jour. Mais Dieu règne sur son trône, « C’est pourquoi aussi Dieu les a livrés aux convoitises de leurs propres cœurs, de sorte qu’ils se sont abandonnés à l’impureté déshonorant entre eux-mêmes leurs propres corps : 25 Eux qui ont changé la vérité de Dieu en fausseté, et qui ont adoré et servi la créature, en abandonnant le Créateur, qui est béni éternellement : Amen. 26 C’est pourquoi Dieu les a livrés à leurs affections infâmes ; car même les femmes parmi eux ont changé l’usage naturel en celui qui est contre la nature. 27 Et les hommes tout de même, laissant l’usage naturel de la femme, se sont embrasés en leur convoitise l’un envers l’autre, commettant homme avec homme des choses infâmes, et recevant en eux-mêmes la récompense de leur erreur, telle qu’il fallait. 28 Car comme ils ne se sont pas souciés de connaître Dieu, aussi Dieu les a livrés à un esprit dépourvu de tout jugement, pour commettre des choses qui ne sont nullement convenables. (Romains 1/24-28). Ils sont damnés à cause de leurs péchés non seulement dans cette vie, mais aussi dans l’éternité à venir. Toutes sortes de maladies mortelles et effroyables viennent le l’impureté sexuelle. Les générations futures continueront à subir la plaie d’épidémies de plus en plus cruelles.

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Comment pouvons-nous mener une vie droite dans des conditions aussi diaboliques ? En ne prenant pas le parti du diable !

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Nous devons résister jusqu’à l’effusion de sang, ou même à la mort. Le Baron Acton avait raison, « La seule chose qui soit pire que la guerre est la croyance que rien ne mérite de se battre ». Nous sommes en guerre, et il y a une chose qui mérite qu’on se batte pour elle en Christ ! « Que si toutefois vous souffrez quelque chose pour la justice, vous êtes bienheureux ; mais ne craignez point les maux dont ils veulent vous faire peur, et [n’en] soyez point troublés » (1 Pierre 3/14). Même si nous sommes pressés par l’ennemi jusqu’aux limites géographiques du Jourdain, nous savons une chose que l’ennemi ignore : Des légions d’Anges en réserve attendent au-delà de cette rivière pour frapper d’un grand coup les forces désorganisées de Satan, au moment où il s’y attendra le moins.

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« Mais sanctifiez le Seigneur dans vos cœurs, et soyez toujours prêts à répondre avec douceur et avec respect à chacun qui vous demande raison de l’espérance qui est en vous » (1 Pierre 3/15). Dites-moi, je vous prie, comment nous pouvons donner la raison d’espérer qui est en nous si nous ne connaissons pas la source de cette espérance dans la Sainte Parole de Dieu. Ne devrions-nous pas étudier cette espérance ? : « Etudie-toi à te rendre approuvé par Dieu, ouvrier sans reproche, enseignant purement la parole de la vérité. 16 Mais réprime les disputes vaines et profanes, car elles pas-seront plus avant dans l’impiété » (2 Timothée 2/15-16). Les étudiants paresseux obtiennent de mauvaises notes à l’école, et au Ciel.

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Notre forte armure défensive est une bonne conscience. Les procureurs ont du fil à retordre s’ils ne peuvent pas faire état à la barre d’un passé mauvais dans leur réquisitoire. « Ayant une bonne conscience, afin que ceux qui blâment votre bonne conduite en Christ, soient confus en ce qu’ils médisent de vous comme de malfaiteurs. 17 Car il vaut mieux que vous souffriez en faisant bien, si la volonté de Dieu est que vous souffriez, qu’en faisant mal. » (1 Pierre 3/16-17). Pourquoi les méchants devraient-ils avoir honte ? Parce que tous leurs scandales et leurs accusations contre vous disparaîtront au soleil de la Lumière de Dieu. Autrefois, j’aurais été conduit en prison pour avoir célébré un mariage entre deux hommes ou deux femmes. J’aurais mérité la prison. Mais aujourd’hui, un pasteur pieux peut être forcé d’aller en prison pour avoir refusé de célébrer un mariage aussi impie.

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Quel est l’homme qui jouit d’une conscience sereine aussi bien que de la faveur de Dieu ? Une loi valide nécessite un précédent, et nous avons le plus grand de tous : « Car aussi Christ a souffert une fois pour les péchés, lui juste pour les injustes, afin de nous amener à Dieu ; étant mort en la chair mais vivifié par l’Esprit » (1 Pierre 3/18). Si nous Lui appartenons, les hommes ne peuvent pas nous faire grand mal, du fait que nous avons déjà subi la mort à soi-même et la résurrection en Lui. Notez que Christ a souffert une fois pour toutes pour nos péchés – aucun sacrifice ultérieur ne l’apaisera. Nous ne sacrifions pas Christ à nouveau avec nos péchés, ou avec nos messes et Eucharisties dévoyées. L’Agneau fut tué dans l’histoire au temps de Christ ; mais bien avant la venue de Christ, l’amour divin était déjà là, ainsi que la souffrance du Sauveur. Et maintenant, bien qu’il ne soit plus abaissé dans la chair, Christ n’a pas perdu cet élément particulier des attributs de la nature divine – en particulier la substitution, l’imputation, le service. Il souffre toujours à travers toutes nos souffrances. Il est affligé dans toutes nos afflictions. Christ est notre substitut, et ce seul mot résume mieux l’Évangile que tout autre.

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Il y a une histoire touchante qu’on raconte, concernant une compagnie d’hommes qui avaient pris part à une rébellion et furent condamnés à être décimés : un sur dix devait être tué pour dissuader les autres de faire ce qu’ils avaient fait. Nous pouvons imaginer voir ces hommes alignés. Le premier de la file est désigné pour être tué, et chaque dixième homme après lui, en comptant à partir de lui. Le père et le fils sont là côte à côte, et le fils s’aperçoit que son père est voué à la mort. Il se rend compte de ce que ce sera d’avoir une famille sans un chef, sa mère veuve, la vieille demeure privée de joie, et sitôt pensé sitôt fait, il prend la place de son père et tombe à sa place. Il devient un substitut pour son père, et si des années plus tard vous demandez au père comment il fut sauvé, il vous dira qu’il fut sauvé par un substitut – et ce substitut est son fils très aimé et aimant.

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Le Dr Carey, le grand savant et missionnaire indien, raconte qu’il a visité les salles d’un hôpital indien. Sur un lit, dans un angle de la pièce, un soldat mourant était étendu. Allant doucement à lui, il s’est agenouillé près de son lit, et lui a murmuré à l’oreille : « Bien cher frère, avez-vous peur de mourir ? » Levant les yeux en souriant, l’homme agonisant répondit, « Oh non, Monsieur, je suis déjà mort ! » Il voulait dire que Jésus, son substitut, était mort à sa place, et qu’il ne devait pas mourir mais seulement s’endormir en Jésus .

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« Par lequel aussi étant allé, il a prêché aux esprits qui sont dans la prison ; 20 [Et] qui avaient été autrefois incrédules, quand la patience de Dieu les attendait une fois, durant les jours de Noé, tan-dis que l’Arche se préparait dans laquelle un petit nombre, savoir huit personnes furent sauvées par l’eau » (1 Pierre 3/19-20). Pendant qu’il était confiné durant son Sabbat dans le tombeau du jardin, notre Seigneur a prêché aux esprits en Enfer, par l’action de son propre esprit divin. Notre Credo nous dit qu’il fut crucifié, mais il ne dit pas que sa vie lui fut ôtée par une main humaine « Il a été crucifié, est mort et a été enseveli ». Il affirme aussi que « le troisième jour il est ressuscité des morts » (Symbole des Apôtres ; cf. 1 Corinthiens 15/4). Il ne dit pas qu’Il a été ressuscité des morts. Il y a des détails précis dans la formulation. Sa forme humaine est morte de son propre consentement pour nous libérer de nos péchés. Sa forme humaine sans vie a été ressuscitée par Sa propre puissance spirituelle le troisième jour. Il est impossible que Dieu meure. Son Esprit ne pouvait pas mourir, bien que sa forme humaine soit morte. C’était cet Esprit de Christ, je crois, qui a prêché à ceux qui languissaient dans l’enfer de la mort des jours qui ont précédé le Déluge. Ceci me semble une œuvre de justice de la part de Dieu, car les hommes du monde d’avant le Déluge n’avaient pas reçu la promesse faite à Abraham.

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Il est intéressant d’observer que les mêmes éléments qui ont détruit les méchants au temps de Noé étaient aussi les éléments qui ont sauvé Noé et sa famille : « qui avaient été autrefois incrédules, quand la patience de Dieu les attendait une fois, durant les jours de Noé, tandis que l’Arche se préparait dans laquelle un petit nombre, savoir huit personnes furent sauvées par l’eau » (1 Pierre 3/20). Plus l’eau du Déluge destructeur montait, plus les occupants de l’Arche s’élevaient au-dessus de la destruction, en bas. Ici encore, nous avons la confirmation de l’efficacité du sacrement de baptême qui est « le signe extérieur visible d’une grâce spirituelle intérieure » - (cf. 2 Corinthiens 4/16). « A quoi aussi maintenant répond la figure qui nous sauve, [c’est-à-dire], le Baptême ; non point celui par lequel les ordures de la chair sont nettoyées, mais la promesse faite à Dieu d’une conscience pure, par la résurrection de Jésus-Christ ; 22 Qui est à la droite de Dieu, étant allé au Ciel ; [et] auquel sont assujettis les Anges, et les dominations, et les puissances. » (1 Pierre 3/21-22). Ce n’est en aucune façon l’eau en tant que telle qui sauve, mais l’âme qui est lavée dans un cœur appartenant à Dieu, comme le montre cette illustration. Manifestement, Comme Christ est ressuscité avec sa forme corporelle, et qu’il siège à la droite du Père, il n’est pas susceptible d’être assigné à comparaître physiquement à chaque messe romaine sous les espèces du pain et du vin ; il est toutefois éternellement présent, spirituellement, parmi les vrais adorateurs, lors de la communion.

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